pensez
aux toilettes
pensez
à placer
les toilettes
toujours
au-dessus
du ciel
mercredi 29 octobre 2008
mardi 28 octobre 2008
Garanties
Mourrons-nous amoureux sous un parachute d’or ? Je n’ai rien d’urgent à faire : je me mouche dans ta poitrine. Attention, je garde mes coups de poing dans les poches quand je t’embrasse dos au mur. Mais qui fait encore confiance à mes hormones à une heure pareille ? Je traduis des versets dans la langue des chevaux. Ils sont très reconnaissants. Après, je plonge dans l’acide : je me suis promis de vivre loin des colonels.
dimanche 26 octobre 2008
Cure
Rassure-toi, j’ai pris mes psychotropes de sympathie, les bleus qui m’emmènent loin des exercices fiscaux. Pense à celui qui passe et inexorablement nous écrase. Pense à ta robe de désolation, aux misères qui s’y glissent, et dire que toi si jolie, tu seras bientôt à vendre. J’ai l’air d’être heureux mais j’empile des carcasses blondes sur le siège passager. Enfin, quand j’ai eu ma dose de mots, je reprends la vie en conserve.
Insomniaque
J’étouffe mes marmottes de nuit. Qui se retourne encore quand on lui jette au visage ses propres cendres ? Pas vous quand-même ? Mon fournisseur de ténèbres, lui, se marie dans l’année. Un conseil : étendez les cadavres loin des foyers lumineux. Je lave ta pierre pour dire et pour ne pas qu’on dise. Je fais dévier ta tangente et je te crache dans les yeux. Le pire est à venir. Je serai aisément démontrable.
J’étouffe mes marmottes de nuit. Qui se retourne encore quand on lui jette au visage ses propres cendres ? Pas vous quand-même ? Mon fournisseur de ténèbres, lui, se marie dans l’année. Un conseil : étendez les cadavres loin des foyers lumineux. Je lave ta pierre pour dire et pour ne pas qu’on dise. Je fais dévier ta tangente et je te crache dans les yeux. Le pire est à venir. Je serai aisément démontrable.
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